Fernand Maillaud

Fernand Maillaud, le peintre paysan de la Vallée Noire

Fernand Maillaud est né le 12 décembre 1862 à Mouhet dans l’Indre. Il fut peintre, illustrateur. Rattaché quelques fois à l’école de Crozant, il réalisa des peintures monumentales, du mobilier et des tapisseries. Dès son plus jeune âge, le jeune Fernand est attiré par le dessin et la peinture. Il s’installe à Paris avec sa femme, et prend des cours de dessins dès 1886, notamment aux beaux-arts. Il fera ensuite parti du groupe d’artistes impressionnistes et symbolistes qui s’est formé en 1891 autour de Paul Gauguin. Par la suite, il prend le départ pour l’Italie en 1891 où il peint de nombreux paysages et notamment Venise ce qui lui vaudra une première participation au Salon des Artistes Français en 1896 et obtient la médaille d’or du salon.

les presonnalités du territoire
musée George Sand
Retour aux sources en 1902

En 1902, il s’installe dans la Vallée Noire chère à George Sand à Verneuil-sur-Igneraie, dans la villa des Epingués, peint des paysages et brode des tapisseries.  A partir de 1909, il enchaîne les expositions. Il expose à Buenos Aires puis dans une exposition de groupe à Paris « La cimaise » avec Jules Adler et Henri Martin ou chez Bernheim-jeune » à Paris en 1912. L’année suivante, il fait un séjour en Corrèze, une région qui ne cessera de l’inspirer. Entre 1914 et 1919, il continue à participer à de nombreuses expositions aussi bien en France qu’à l’étranger, tout en évoluant picturalement.

Vers 1920, ses paysages sont plus lumineux et ensoleillés, comme les pays méditerranéens. Amoureux de ces régions, il s’installera en 1928 à « La Florentine », une maison près de Toulon. Il traverse la Méditerranée 2 ans plus tard et voyage en Algérie. Il en profitera pour participer à une exposition à Oran et Alger, et se dirigera vers le Maroc à partir de 1937. Fernand Maillaud décède le 30 août 1948 à Paris. Son sens profond de la famille, le respect inné des autres, le fit regretter de tous ceux qui le connurent. Malgré sa notoriété, il n’avait jamais oublié l’humilité des paysans et un an avant sa mort, il reçut la Légion d’honneur comme on reçoit un bouquet de fleur.